l'occasion de 8 mars, Alternatives Citoyennes consacre son dossier à une question
fondamentale portée doublement au débat, d'abord au mois de février au cours d'un colloque
maghrébin organisé par la Faculté des Sciences Juridiques de Tunis II sur le thème
« Constitution, Chariâ et statut personnel des femmes maghrébines », ensuite par l'Association
tunisienne des femmes démocrates (ATFD) au cours d'une rencontre organisée le 9 mars sur le thème
« Quelle Constitution pour les femmes tunisiennes ? ».
Notre revue reproduit ici, dans le cadre de notre partenariat avec Attariq Aljadid, un
dossier réalisé par ce mensuel et comportant la présentation d'interventions de deux juristes
algérienne et marocaine, ainsi que l'interview de Sana Ben Achour, Maître de
conférences de Sciences Juridiques à Tunis II. Alors que nous nous proposons de mettre en
ligne ce dossier, nous apprenons que Attariq Aljadid n'a toujours pas reçu l'autorisation de
diffusion, alors que la demande en a déjà été faite depuis une semaine !
D'autre part, Neïla Jrad présente pour Alternatives Citoyennes le débat qui a eu lieu à l'ATFD sur le
même thème. Par ailleurs, toujours à l'occasion du 8 mars, Neila Jrad a suivi pour nous le
débat de l'Association des femmes tunisiennes pour la recherche et le
développement (AFTURD), coordinatrice pour la Tunisie de l'un des trois projets pilotes de « maisons de
femmes » ouvertes par l'iMED (Istituto per il Mediterraneo, Italie) au Maghreb. Pour la Tunisie, cette maison de femmes dont
nous avions déjà présenté en avant-première la vocation et les objectifs dans Alternatives Citoyennes
numéro 4 a été inaugurée ce samedi 16 mars sous le nom d'Espace Tanassof.
Enfin une étudiante membre de l'ATFD, Meryem Zeghidi, présente l'après-midi organisé par
le Club Jeunes de cette association en hommage à la résistance des femmes palestiniennes.
Constitution et droits des femmes au Maghreb, par
Nadia Omrane
La Constitution : quel débat ?, par Neïla Jrad
Inauguration de l'Espace Tanassof, par Neïla Jrad
Le 8 mars et les femmes palestiniennes, par Meryem Zeghidi